La loi prévoit chaque année divers mécanismes qui permettent une diminution des impôts. Suivant donc la matière imposable, les citoyens peuvent bénéficier de réductions qui permettent de subir une fiscalité plus avantageuse. A cet effet, nous vous révélons quelques solutions pour bénéficier de baisses significatives du montant de l'impôt en 2018.
Avant d'entrer dans le vif du sujet et de parler des différentes méthodes pour réduire ses impôts, voici un site web qui rappelle la méthode officielle pour calculer ses impots.
Comme les années précédentes, la chance sourit de nouveau aux mariés (es) de 2017 car ils peuvent optimiser leur déclaration d'impôts. Ils ont la possibilité en effet durant la première année, de choisir entre remplir une déclaration commune ou opter pour une déclaration séparée. Si vous n'êtes pas mariés, mais que vous avez un enfant, il existe possibilité qu'il faut savoir utiliser à son avantage : inscrire l'enfant sur la déclaration où il est le plus avantageux, quitte à ce que l'autre parent déclare verser une pension… qui lui apportera à son tour une baisse d'impôt. Lorsqu'il s'agit d'une personne vivant seule, un enfant correspond à une demi-part qui contribue à la réduction de l'impôt. Toutefois, cette demi-part supplémentaire ne s'accorde qu'à une personne dont les enfants sont effectivement à charge, ou qui a déjà élevé un enfant pendant au moins 5 ans.
L'emploi à domicile est aussi une autre solution de défiscalisation. Les personnes qui ont une aide-ménagère par exemple peuvent en effet défiscaliser, dans une certaine limite, le salaire qu'elles lui versent. Vous pouvez aussi vous tourner vers les dons aux syndicats, aux partis politiques ou aux associations : sachez que deux tiers (66 %) de vos dons sont soustraits du montant final de votre impôt. Il est même possible de déclarer une somme correspondant à vos dons en nature (comme l'essence pour les trajets des matches de votre association sportive).
Certains placements, comme le Plan d'Epargne Retraite Populaire (PERP), sont une autre piste à envisager. Avec ledit plan, les sommes sont bloquées. On gagne ainsi, selon la tranche d'imposition. Il existe aussi d'autres placements tels que le Fonds Commun de Placement dans l'Innovation (FCPI) et les Fonds d'Investissements de Proximité (FIP). Avec ces placements, la réduction d'impôt peut aller jusqu'à 18 % du capital qui est placé. Enfin, plus technique, mais à creuser : sachez que les sociétés de financement de l'industrie cinématographique et de l'audiovisuel (SOFICA) ouvrent droit à réduction allant jusqu'à 48 %. C'est un taux considérable pour ceux qui souhaitent minimiser leurs dépenses dans le domaine de la fiscalité. Néanmoins, lorsqu'on investit dans le domaine du cinéma, le montant placé est bloqué pendant une durée 8 ans. Souscrire au capital d'une PME peut également contribuer à la réduction des charges fiscales d'un taux de 18 %.
L'investissement dans le secteur de l'immobilier reste une solution de défiscalisation immobilière que le site defiscalisation-france.fr avance comme incontournable à la réduction d'impôts. Ainsi, lorsqu'il s'agit d'une location vide, on peut défiscaliser toutes les charges déductibles : les intérêts d'emprunts par exemple, ainsi que les frais bancaires payés sont très souvent oubliés lors de la déclaration de revenu : alors, pensez-y !
Enfin, la très fameuse loi Pinel offre des avantages fiscaux non négligeables si l'on a fait un investissement immobilier dans le neuf. En effet, grâce à ce dispositif, on peut bénéficier de réductions d'impôt pendant une durée de 6 à 12 ans. Il convient donc dans ce cas, d'optimiser le calcul des charges afin de bénéficier d'une baisse sur le foncier imposable. En outre, la Loi Pinel permet à tout acquéreur d'un nouveau bien immobilier de le louer à un membre de sa famille ou à un proche qui n'est pas membre de son foyer fiscal. Il faut ajouter qu'avec ce mécanisme fiscal, les charges d'impôt peuvent être déduites d'une prime d'assurance, des frais de gestion locative, de la taxe foncière ou des frais de la garantie d'un prêt.